Cette plante pousse immergée (sous l’eau) dans des eaux calmes ou à courant faible, chaudes, riches en éléments nutritifs dont la profondeur n’excède pas 6 à 8 m, dans des lacs et des étangs.

Les tiges longues (jusqu’à 3 m) et fines, hachées par les hélices de bateaux peuvent contribuer à expliquer son caractère envahissant dans certaines zones. Même minuscules, les fragments de tige bourgeonnent et repoussent, formant très rapidement une nouvelle plante. De plus, il se forme durant l’hiver des "hibernacles", des bourgeons spécialisés formés d’un "paquet" de feuilles libres, qui éclosent l’année suivante, donnant naissance à une nouvelle plante.

L'Élodée de Nuttall est considérée comme une espèce envahissante dans de nombreuses régions en dehors de son habitat d'origine. Elle peut rapidement coloniser et étouffer les plantes indigènes, perturbant ainsi l'équilibre écologique. Elle peut aussi rendre la navigation difficile et altérer la qualité de l'eau en modifiant les conditions de lumière et de nutriments. Donc, elle présente plus de défis écologiques que d'avantages lorsqu'elle est introduite dans de nouveaux environnements.